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Cinq sur cinq
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Pascal Rebetez
Les prochains
Nous saluons le sens aiguisé de l'observation psychologique dont fait preuve Pascal Rebetez, son soin du détail significatif ; surtout, nous apprécions son talent de traduire en mots ce qu'il perçoit si bien en le faisant avec une verve et un rythme qui nous font penser aux chroniqueurs nord-américains de la grande époque. Chez lui, désormais, le journaliste et l'écrivain ne font qu'un. Jacques Tornay (Cahier de l'AVE, automne 2012) Après son émouvant livre épistolaire, Je t'écris pour voir, ensemble de lettres envoyées à ses proches, Pascal Rebetez dresse le portrait d'hommes et de femmes qu'il a côtoyés au hasard de la vie, parfois perdus de vue puis retrouvés brièvement au bistrot du coin. On lit dans ces deux livres, le même besoin d'aller vers les autres à visage découvert, avec pour seul viatique un regard empathique, tendre et sans illusions. Chantal Calpe (Jura l'original, juin 2012) De l'ensemble de ces portraits se dégage une émouvante beauté, avec l'impression que Pascal Rebetez les «parle» et les «sculpte». Avec quelle fougue douce et mordante à la fois il nous associe à tous coups au partage affectueux, mais jamais sucré (la vie ayant été «vache» pour plus d'un d'entre eux) de la sympathie qu'il voue à ces frères humains. Jean-Louis Kuffer (24 heures du 23 juin 2012) Les prochains. Un titre parfaitement approprié puisqu'il y est question du destin de ces femmes et de ces hommes restés sur le quai du train de la vie. Très émouvante mais sans pathos, cette suite de portraits se déroule le plus souvent sur le zinc de quelque improbable bar. (...) A leur lecture, on saisit comme le fil qui relie la normalité de la marge est ténu. Efficace et poétique, la plume de Rebetez les transforme en or. Serge Bimpage (Blogres TdG du 4 juin 2012) Le livre, qui ne laissera sans doute personne de glace, est né de la conviction de Pascal Rebetez qu'on est en partie le produit des personnes qu'on rencontre. L'écrivain donne à voir la précieuse humanité de ces «sans voix» et autres «largués», de ces gens quelquefois maltraités par la vie. Portrait après portrait, il construit une sorte de mémoire à plusieurs voix, exprimée avec humour et tendresse face à la vanité des puissants. (...) De quoi rappeler habilement au lecteur qu'à l'écart du disque de lumière des projecteurs existe, survit, bringuebale toute une humanité; qu'en fin de compte le poncif «personne sans histoire» relève, sinon de l'injure, du moins de la chimère. Que ceux qui écrivent l'Histoire des vainqueurs le veuillent ou non. Marc-Olivier Parlatano (Le Courrier du 3 juin 2012) Pascal Rebetez écrit à hauteur d'homme ou de femme. Les yeux dans les yeux. Jamais au-dessus. (...) On lit, on lit. Dépendance des mots? Apaisement du partage. Cela s'appelle une lecture fraternelle. Lisbeth Koutchoumoff (Le Temps du 19 mai 2012) L'idée de semblable est ici essentielle. Épingler l'autre comme un papillon dont un entomologiste veut froidement exposer les caractéristiques n'intéresse pas Pascal Rebetez. Il s'attache à ce qui ressemble, ce qui rassemble. Ce qui fait qu'on est humain, difficilement parfois, dans la détresse, les différences, dans la dignité ou l'infortune. Tout livre est bien sûr autobiographique. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Il y a un vingt-sixième portrait en filigrane des textes. Non que Pascal Rebetez parle de lui-même, ou alors en passant, pour expliquer le rapport qu'il entretient avec l'un de ses prochains, pour définir les circonstances d'une rencontre ou le suivi d'une relation. Mais un portrait de l'auteur se dessine peu à peu : un homme curieux des individus, intéressé par les formes du monde et les manifestations du moi, de l'identité, du lien. Un homme qui, pour écrire sur ses prochains trouve la bonne distance entre intérêt et respect, dans une langue travaillée par les rythmes de l'oralité, souple, coulante et expressive, qui colle au(x) sujet(s). Et ce n'est pas le moindre charme de ce recueil que l'adéquation de la forme et du fond. Alain Bagnoud (Blogres, Tribune de Genève, 4 mai 2012) Le ton (inspiré de Cingria) est empathique, l'écriture bondissante et sèche. Mais ces éclopés magnifiques échappent à l'enluminure, l'auteur sachant préserver leurs fissures et leurs gouffres. Julien Burri (L'Hebdo, 19 avril 2012) Ta sensibilité et ta plume nous permettent de les faire revivre dans nos mémoires ou dans nos imaginations comme des personnages «universels». C'est ça être scribe des «petites gens»? C'est être dieu et accorder la résurrection? Jean Marc Voisard (14 avril 2012) Puisant dans ses souvenirs, le Jurassien en révèle la douceur de liens ténus et l'arrogance des puissants, qui transparaît en filigrane. Et même si parfois, il se permet quelques facilités d'écriture, cet opuscule est sans conteste son livre le plus abouti par l'humanisme qui s'en dégage. Bernadette Richard (Le Quotidien Jurassien, 14 avril 2012) Merci pour ces portraits vifs et enlevés. Il m'arrive de voir du Cingria en toi... Et du bon! Alexandre Voisard (5 avril 2012) (...) Parti à leur rencontre, Pascal Rebetez restitue nous seulement leur voix, mais aussi leur présence. Chacun des portraits qu'il brosse dans son livre est vivant et contrasté, comme ces instantanés qui saisissent à la fois les couleurs et les parfums, les visages et les voix. De l'ensemble se dégage une humanité chaleureuse et souffrante. Une fraternité secrète qui, comme les îles disséminées d'un archipel, nous relierait en profondeur sous la mer. Jean-Michel Olivier (Blog TdG, 4 avril 2012) L'écrivain jurassien esquisse le portrait de vingt-cinq perdants magnifiques rencontrés au hasard de son chemin, sans jamais perdre de vue leur dignité. Laurence de Coulon (L'Express, L'Impartial, Le Nouvelliste du 3 avril 2012) L'auteur décrit avec tendresse ces moments comme autant de petits trésors qui ont marqué sa mémoire. Il se plaît à capter dans ses mots ces instants précieux, à l'instar de sa rencontre touchante avec Marie, nonagénaire qui lui déclare sa flamme. Car ces «prochains» nous laissent une part d'eux-mêmes. Et comme Pascal Rebetez aime à le dire, on est le produit des gens que l'on rencontre. Isabelle Queloz (RFJ-RTN, 29 mars 2012) Ce livre c'est le jour et la nuit qui dorment ensemble. Ils auront beaucoup d'enfants. Claude Thébert (29 mars 2012) J'ai commencé à le lire et j'ai du mal à le lâcher. J'ai adoré la première histoire, et aussi la petite dame qui te dit «je suis amoureuse de toi». Et je suis touchée par la démarche car je suis moi aussi nourrie par mes rencontres. Laurence Froidevaux (RTS, 27 mars 2012) Merci pour Les Prochains, très beau livre dans ma boîte ces derniers jours, j'ai lu déjà quelques portraits très vifs et empathiques. Sensibilité commune, assurément. Je te félicite de cette générosité! Jérôme Meizoz (26 mars 2012) Avec plus de vingt-cinq titres à son catalogue personnel, l'écrivain et journaliste multimédias Pascal Rebetez appartient à la lignée de ces auteurs discrets mais constants dans leur recherche, et qui assurent aux Lettres romandes une vie de fond, présente et active au-delà des «coups» éditoriaux. Ces Prochains, ceux que nous devrions traditionnellement aimer comme nous-mêmes, nous ne les connaissons pas, nous ne les voyons même plus : ces Vingt-cinq portraits anonymes sont là pour nous les restituer, banals et uniques, et nous rappeler qu'ils sont notre environnement humain le plus simplement accessible... Sortir (Librairie Payot, Yverdon, mars 2012) J'en suis fier. Je retrouve ma dignité. Merci pour ta confiance. Pierre Lovis (Boécourt, 23 mars 2012) Magnifique. Emouvant. Une grande justesse littéraire. Roland Biétry (Vicques, 22 mars 2012) > retour |
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