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Stéphane Montavon

Crevures


Dans une prose poétique violemment contaminée par des inventions verbales, des onomatopées, des mots savants, des rythmes enflammés, Stéphane Montavon part à la recherche de son adolescence jurassienne marquée d’errances et de beuveries, d’autodestruction et de haine de soi dans le «néant aoûtien». Trente-quatre textes brefs mais d’une intensité volcanique qui laisse le lecteur KO.
Chantal Calpe-Hayoz (Jura l’original, juin 2016)

Par-delà le voile d’une langue à chausse-trappes, on distingue des fragments de l’adolescence jurassienne de l’auteur, des virées nocturnes à Berlin qui tutoient la poésie sonore (…) Autant que les mots, ce sont les registres que Stéphane Montavon fait s’entrechoquer. Ce qui n’est pas le moindre attrait de ses crevures.
Philippe Simon (Le Temps, 11 juin 2016)

Après le titre, la langue de Montavon peut donc rebuter, abrupte qu'elle est. Il faut s'y accoutumer, l'apprivoiser, comme une langue étrange, voire étrangère. Pour cela il faut la lire d'abord sans tout comprendre, la relire ensuite pour l'entendre, la relire encore, enfin, pour s'y étendre.
Francis Richard (Le blog de Francis Richard, 25 mai 2016)

Mais attends, t’en va pas, y a pas que ça. Parce que le Montavon il a oublié d’être beujon, il a pas laissé la patate lui beutcher le cervelet. Y t’raconte tout ça avec des mots du cru bien entendu, mais aussi des mots rares, d’ces mots d’intellos à la Huysmans ou Mallarmé (…) et y a ce souffle épique de la phrase interminable à la Céline (l’écrivain, pas la serveuse de la Poste qui l’avait toujours ouverte), et c’t’invention débridée à la Burroughs.
Stéphane Babey (Vigousse, 13 mai 2016)

Malaxer le texte dans sa propre bouche et le donner à entendre oralement est le meilleur moyen de goûter à l’intensité de ce «suc corrosif» et de ressentir corporellement cette «réplique diablement originale» promise par la quatrième de couverture. Par où est visé le portrait satirique de «l'original», petit nom dont se dote afin d'attirer les touristes le Jura suisse où a grandi Montavon, qu'il appelle lui-même un «losange helvète fripé collinard».
Fabien Vélasquez (www.sitaudis.fr, 5 mai 2016)

Il y a, dans les meilleurs moments de Stéphane Montavon, quelque chose d'un Maurice Chappaz contemporain qui aurait remplacé le Valais par le Jura, le blanc par l'ecstasy, et qui irait s'encanailler dans des boîtes queer. Pour l'imagerie de son recueil, on peut aussi citer Bosch, Céline, Léon Bloy et d'autres allumés de la représentation.
Alain Bagnoud (Blogres, le blog d'écrivains, 22 avril 2016)

Décidément, le Jura nous offre les plus belles plumes de la littérature en Suisse romande. Stéphane Montavon, comme Jean-Pierre Rochat, fait partie de cette famille d’écrivains dont l’écriture est une langue en soi (…) Si peu de pages, et pourtant toute une histoire, chargée d’émotions. Crevures est un récit beau à chialer.
Nicolas Verdan (Terre & Nature, 31 mars 2016)

L’ouvrage est trop court – c’est un pur régal, on en redemande – mais le talent est vaste (…) L’auteur dépeint des saynètes qui suintent l’alcool, des ambiances qui poissent. Il distille son style corrosif comme d’autres l’absinthe. Sans modération et avec générosité (…) exigeant à la lecture, mais magnifique et entêtant.
Tamara Bongard (La Liberté, 26 mars 2016)

Montavon produit une tonitruante et formidable prose poétique (…) A le lire à haute voix, on se prend à rêver à des mises en musique, comme quand Léo Ferré sublimait Les Assis de Rimbaud et tant d’autres textes inoubliables. Sous un jeu littéraire et affamé pointe l’érudition, intelligente car discrète et non explicite d’un être de lettres.
Pascale Stocker (Le Quotidien Jurassien, 24 mars 2016)

Il manie le verbe comme un virtuose et sa plume est d’une précision mathématique (…) Et l’homme n’est pas qu’une plume, il est aussi le genre d’oiseau qui n’a pas peur de s’installer sur une place publique avec huit haut-parleurs pour y raconter une histoire. Les Culturbitacées ont fait de la place à Stéphane Montavon, spécimen hors norme dans le paysage culturel romand.
Aurélie Cuttat (GRRIF, 16 mars 2016)

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