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Elodie Glerum

Erasmus


La langue de l’auteure, qui manie l’oralité et ses maniérismes sans trop les trahir ou les gonfler, ne quitte pas l’orbite de la réalité. Il faut être assez proche de son sujet pour avoir du recul. Entre les deux? Il y a assez d’empathie, de connivence surtout, pour cerner ces vies-là. Ce que fait Elodie Glerum avec une plume à suivre. De près plutôt que de loin.
Thibaut Kaeser (L’Echo Magazine, 3 juin 2018)

En six nouvelles, la jeune Elodie Glerum déploie une plume drôle et acide pour décrire le monde des jeunes trentenaires suisses (…) l’auteur sait intégrer à merveille anglicismes et nouveaux mots avec un humour farouche, teinté d’amertume (…) Elle aime déjouer, par l’ironie, la paresse intellectuelle, les idées reçues, les moutons de Panurge et la prétention. Elle se révèle une exploratrice de la médiocrité de nos vies (de nos sentiments, de nos histoires d’amour, de nos aspirations). Mais sans cynisme, et en parvenant toujours à nous en faire rire.
Julien Burri (Le Temps, 19 mai 2018)

Fin de l’enfance, rêves déçus, difficulté à trouver sa place dans le monde ou dans un groupe sont autant de situations inconfortables qu’elle dépeint d’une écriture vive mêlant humour, empathie et cruauté (…) Au fil de ces six récits piquants, à travers une mosaïque de voix souvent étonnantes, Elodie Glerum brosse ainsi le portrait doux-amer d’une génération.
Anne Pitteloud (Le Courrier, 29 mars 2018)

Avec une grande sensibilité, Elodie Glerum adapte la langue aux différentes voix de ses nouvelles. Ainsi, si la narration s'exprime à travers un registre standard lorsque la focalisation est centrée sur le personnage du professeur de gymnase, par exemple, lorsque celle-ci se décale vers d'autres figures, le registre langagier s'ajuste et devient familier, argotique, voire vulgaire, selon l'âge, le statut, l'environnement ou le contexte social du protagoniste. Cela confère alors au style affranchi de l’auteure une vraisemblance indéniable.
Lucie Tardin (Viceversa Littérature, 3 avril 2018)

En cela, Elodie Glerum est en prise avec son temps, mais pas de façon superficielle comme trop de jeunes écrivains qui croient faire œuvre de modernité en saupoudrant leurs textes de références branchouilles (…) Et lorsqu’elle utilise des néologismes, anglicismes et tournures «jeunes» pour rendre le parler de ses personnages, c’est en les incorporant avec brio à sa propre voix, pour rendre compte d’une langue en perpétuelle évolution. Avec ces nouvelles sensibles, mordantes et surprenantes, Elodie Glerum se profile comme une plume résolument à suivre.
Stéphane Babey (Vigousse, 16 mars 2018)

Quʹest-ce qui occupe la génération Z (ou encore Y) ? Dans Erasmus Elodie Glerum parle de colocation, voyage dʹétudes, rivalités familiales et avenir incertain, avec une distance amusée qui nʹexclut pas lʹempathie (…) La conscience que les choses sont précaires. Générations et points de vue sont confrontés. Un désenchantement décomplexé sans lourdeur ni morale.
Geneviève Bridel (RTS1, 10 février 2018)

Les petits et les grands chocs de la vie glissent mais ne crissent pas. Ils s’érodent imperceptiblement comme l’eau sur les cailloux et peuvent s’avérer cruels… Cependant, la narration demeure très consciencieuse et linéaire, peu incisive. Un regard somme toute assez suisse comme l’auteure en fait elle-même la critique.
Vérène Gremaud (La Gruyère, 8 février 2018)

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