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Jean-Pierre Rochat

Petite Brume


Véritable tragédie contemporaine, ce livre primé en Suisse par le prix du Roman des Romands relate en une petite centaine de pages la vente aux enchères des biens, bétail et chédail (matériel d’exploitation) d’un paysan en faillite. […] Versatile et espiègle, l’écriture de Rochat fait entendre des accents de révolte et de violence comme elle sait se muer en méditation bucolique, en chant de l’amour sensuel, en hymne aux forces de la nature et des animaux.
Jean-Michel Gentizon et Thomas Hunkeler (Quinzaines, n° 1226 - mai 2020)

Petite Brume, c’est le nom du dernier lot d’une vente aux enchères. C’est avec elle qu’on galope en rêve la nuit, avec elle qu’on voyage dans le temps et que les souvenirs ressurgissent. C’est aussi une écriture tendue et fragile, un cri qui saisit et qui ne nous lâche plus jusqu’à la dernière page. […]
Agathe Herold (blog.unifr.ch, 7 mai 2018)

Des pages pleines de petites mains pour convoquer les anges, bénir les croupes et faire reluire les abricots. Entre le cul et la délicatesse, avantage à la seconde, pourtant, d’un poil de museau. Oui, à l’instant délicat. C’est beau, ça sonne juste, et tout le reste paraît fade, après, autour.
Corinne Desarzens (La cinquième saison, février 2018)

«Petite Brume» est un roman magnifique, ce qui n'étonnera pas ceux qui ont déjà lu du Jean-Pierre Rochat. Cet homme d'aujourd'hui 64 ans est notamment l'auteur de «L'écrivain suisse-allemand» (2013). Il y a non seulement là une densité permettant de ramasser, en à peine plus de cent pages, un récit foisonnant, mais une écriture. Un vrai sujet, surtout, bien traité dans la mesure où Jean-Pierre Rochat est aussi fermier.
Etienne Dumont (blog Bilan, 20 janvier 2018)

Il sait de quoi il parle et trouve pour le dire des mots justes et forts. Cette danse macabre n’est pas sans humour non plus. Un épisode érotique burlesque manifeste une ultime pulsion de vie.
Isabelle Rüf (Le Phare, janvier 2018)

Le récit de Jean-Pierre Rochat est admirablement bien ficelé. Le sujet, brûlant, est traité avec humanité, poésie et un humour inattendu. Et puis il y a ce style bien à lui que Rochat a développé, malicieux, plein d’inventions et capable d’articuler des choses profondes l’air de rien. Ce qui explique que malgré la noirceur du sujet, on se délecte à la lecture de ce drame paysan qui en dit long sur une activité économique sinistrée.
Stéphane Babey (Vigousse, 1er décembre 2017)

Grâce à l’écriture, Jean- Pierre Rochat a tenu bon. Son livre est bien plus qu’un témoignage. C’est avant tout un superbe roman signé par l’une des plumes les plus originales que connaît la Suisse en ce moment.
Nicolas Verdan (Terre & Nature, 19 octobre 2017)

Et la violence ici tient dans le décalage, de plus en plus insoutenable pour le narrateur, entre la vente qui ne tient compte que des chiffres (taille, âge, rendement) et les liens (émotionnels, relationnels, vitaux). Les bêtes, jusqu’au bout, obéissent à leur maître pour faire cette dernière danse sur la piste du cirque triste.
Lisbeth Koutchoumoff (Le Temps, 18 novembre 2017)

L'un des livres les plus forts et les plus nécessaires de l'année (…) Le suspense est parfaitement tenu par Jean-Pierre Rochat jusqu'aux dernières pages du livre, un livre à la fois sombre et généreux, d'une clairvoyance admirable, à la langue poétique et charnelle. Un grand livre, vous disais-je.
Jean-Michel Olivier (http://blogres.blog.tdg.ch, 7 novembre 2017)

Par son style vif et soigneusement teinté d’oralité, où la drôlerie affleure sans cesse pour désamorcer la noirceur, Jean-Pierre Rochat excelle à mettre en scène la chute de son personnage. Mais il parvient à faire de cette tragédie le symbole d’un monde en déliquescence; son texte prend valeur de témoignage en se faisant l’écho d’une détresse longtemps tue, pourtant bien réelle.
Thierry Raboud (La Liberté, 21 octobre 2017)

Le style cru, direct, par moments sombrement drôle, installe une distance qui rappelle un reportage à la Hemingway. Il y a de l’affect, du désespoir, une désillusion prégnante, Rochat traque l’essence de la vie jusque dans les interstices les plus inattendus, ces détails qui révèlent les combats de l’homme jusqu’à la chute s’il n’est pas toujours au top. Un livre noir et douloureux qui se lit d’une traite.
Bernadette Richard (Le Quotidien Jurassien, 30 septembre 2017)

Elle est belle cette langue vigoureuse, fraîche comme l’oralité, que Jean-Pierre Rochat retourne et laboure avec soin. Il y a un désespoir sarcastique et tonique dans ces scènes de la vie rurale où le mort étreint le vif.
Michel Audétat (Le Matin Dimanche, 8 octobre 2017)

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