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Julie Guinand

Dérives asiatiques


C’est toute la force des textes de Julie Guinand: dénués d’exotisme, jetant un regard sans concession sur la naïveté de la nostalgie coloniale de l’Europe, mais aussi sur le fantasme de richesse d’une Asie affolée par le développement économique, ils jouent des incompréhensions et des méconnaissances des deux côtés de l’Oural. Avec une douceur dans les mots qui cache une critique pourtant ravageuse et assez jouissive.
Guy Chevalley (PlanLesInfo, juin 2016)

Julie Guinand ne dit pas tout, elle saisit au vol des relations et des situations fragiles, procédant par touches sensibles. Son écriture est tenue, et ne se donne pas en spectacle, mais cerne subtilement les zones de fracture à l’intérieur et entre les êtres. L’effet est à la fois sobre et profond; on en redemande. Publié chez D’autre part, ce premier recueil de fictions, issu d’un voyage en Asie, démontre une belle maturité, tant dans l’observation de la vie que dans l’empathie à l’égard de personnages aux profils très variés.
Maxime Maillard (La Côte, 3 juin 2016)

Un temps suspendu identique dans toutes ces nouvelles, un trait d’union entre soi et soi, qui jeune enfant grandissant dans une cité futuriste et glaçante, qui fratrie à nouveau réunie suite à un deuil, qui expatriée par amour et vivant alors dénuée de celui-ci. L’Asie, comme un lointain, là où le soleil se lève quand il se couche ici, là dont on revient avec des rêves avortés, là où l’on vit une vie si différente. L’autre face d’une même pièce, l’autre versant d’un même monde.
Amandine Glévarec (litterature-romande.net, 18 mai 2016)

Disons-le tout de suite, il n’y a qu’un seul problème avec Dérives asiatiques de Julie Guinand : c’est trop court, on en veut davantage. Dans ce petit bijou aux saveurs orientales, la jeune écrivaine née à La Chaux-de-Fonds tisse des liens entre de lointains pays (…) et la Suisse, ou l’Occident (…), dans six histoires qui se répondent par ce seul thème commun et par leur qualité d’écriture.
Tamara Bongard (La Liberté, 7 mai 2016)

Parmi les innombrables tapuscrits et autres bouquins parvenus jusqu’à mon bureau, voici donc mes cinq élus: (…) Dérives asiatiques est un curieux et fort délicat recueil de six nouvelles (…). Julie Guinand tisse de vraies sagas, à partir de détails de la vie ordinaire. Un recueil à l’écriture élégante, surprenante et bien maîtrisée.
Camille Serval (Notre temps, 21 avril 2016)

Original et sensible, son univers fait la part belle à l’imaginaire pour dire les contrastes, les tensions, les attentes parfois déçues de cet ailleurs forcément idéalisé (…) et c’est ainsi, en toute légèreté, que Julie Guinand nous rend captifs de ce premier recueil maîtrisé.
Anne Pitteloud (Le Courrier, 15 avril 2016)

Elle y évoque l'Orient et l'Occident, passe du Saut du Doubs à Tokyo, et propose des histoires contrastées qui interrogent les valeurs et les modes de vie avec finesse et intelligence (…) Tout l'intérêt de l'écriture est là, dans ce regard tendre, neuf, sensible et lucide sur des valeurs qui habitent les gens et les isolent dans leur bulle, de sorte qu'ils sont souvent manipulés par ce qu'ils croyaient maîtriser. Un décalage qui est redoublé par l'écart des valeurs entre l'Asie et l'Europe, deux continents pris dans des mouvements sociaux de fonds.
Alain Bagnoud (Le blog d'Alain Bagnoud, 11 mars 2016)

Emancipée de l’histoire et de la géographie, l’Asie de Julie Guinand est un ensemble vide fait pour accueillir des personnages qui éprouvent le sentiment de leur propre vacuité. Un désarroi les habite. Ils semblent flotter dans leur vie. Un monde perdu les hante, qu’ils soient de chair ou de métal: la première nouvelle montre un robot japonais que la nostalgie submerge quand il songe au Tokyo d’avant. Julie Guinand traite ses personnages avec un détachement délicat, finement ironique. Son livre possède le charme étrange d’une catastrophe easy listening.
Michel Audétat (Le Matin Dimanche, 6 mars 2016)

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